Jonathan C.Rousseau et Antoine Turmine

Patro Villeray : Auditorium – Dimanche 1 septembre – 19h

Dans un espace flottant, deux amis discutent. À travers leur dialogue, ils naviguent dans leurs souvenirs communs et font le point sur leur rapport à leur pratique de la gigue, point commun de leur démarche artistique et point de départ de leur relation. De cette discussion émerge le constat d’une gigue diverse et complexe, tant dans son sens que dans ses différentes formes.

5 Facts That Nobody Told You About Gigue ou 15 façons de pratiquer la gigue se veut une réflexion vivante, évolutive et intimiste sur la transmission d’une mémoire, sur ce passage entre le passé et le présent.

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Jonathan C. Rousseau est un artiste danseur, enseignant et chorégraphe qui oeuvre dans le milieu de la danse traditionnelle et de la gigue. Après une implication d’une quinzaine d’années au sein de l’ensemble folklorique Mackinaw à Drummondville, il co-fonde la compagnie La R’voyure en 2011 dans laquelle il peaufine et redéfinit sa vision des arts traditionnels encore aujourd’hui, notamment par la direction artistique de la production phare Les manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain.

Parallèlement, il se développe comme interprète dans des projets auprès de Nancy Gloutnez, Isabelle Boulanger, Zeugma, Chloé Bourdages-Roy et Les Archipels. Depuis 2017, il orchestre également des événements rassembleurs autour de la gigue (matchs d’improvisation de gigue) diffusés un peu partout au Québec. Comme chorégraphe, il s’intéresse au développement de techniques d’improvisation, en cherchant notamment comment le rythme et le mouvement de la gigue peuvent se transposer en moteurs d’expression.

Artiste intéressé par le rythme comme manière d’articuler les durées dans et par la sensation, Antoine Turmine jongle entre le travail d’interprète, d’interprète-créateur, d’improvisateur et de créateur. À titre de créateur, il invite à des propositions poétiques où le travail du son et le corps en mouvement s’informent et créent des mi-lieux en mouvement où notre sens du temps et de la réalité se trouble. Ses créations se situent entre le conceptuel et le sensible. Elles invitent à la rencontre et à la discussion en abordant notamment les notions de mémoire et d’oubli.

Titulaire d’un baccalauréat en danse contemporaine de l’UQAM (2014) et d’une maîtrise en danse (2020), sa pratique se veut un véritable laboratoire et il recherche ainsi les dispositifs et les contextes qui l’invitent à reformuler le sens de sa pratique. Celle-ci est d’ailleurs parsemée de courtes pièces, de laboratoires improvisés, de collaborations intimes et d’un travail d’interprétation au sein de différents projets chorégraphiques.